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Entretien : Faut-il avoir la main verte ?

Entretien : Faut-il avoir la main verte ?

Aquatiris RSE démarche économique

Dans un monde où la durabilité et les solutions écologiques sont de plus en plus essentielles, le Jardin d’Assainissement émerge comme une option attrayante pour le traitement des eaux usées. Pour qu’il fonctionne efficacement et s’intègre harmonieusement dans le paysage, un entretien régulier et soigneux est indispensable. Cela soulève la question : faut-il avoir la main verte pour entretenir un tel dispositif ?

L’importance de l’entretien

Le Jardin d’Assainissement est conçu pour traiter les eaux usées de manière naturelle en utilisant des plantes. Cet écosystème autonome fonctionne efficacement grâce à une série de processus biologiques et physiques, mais sa pérennité dépend d’un entretien approprié.

Un entretien bien exécuté garantit non seulement la fonctionnalité du dispositif mais contribue également à son intégration visuelle dans le paysage environnant. En effet, le Jardin d’Assainissement n’est pas seulement un outil utilitaire, mais aussi un élément paysager qui embellit votre espace extérieur.

Les bases de l’entretien

L’entretien d’un Jardin d’Assainissement est important pour garantir son efficacité et sa durabilité. Bien que le dispositif soit conçu pour être autonome, un entretien régulier assure que les processus naturels continuent à fonctionner sans entrave. Voici un guide détaillé sur les bases de l’entretien, couvrant les étapes essentielles à différentes périodes.

Inspection visuelle et désherbage durant la première année

La première année d’installation d’un Jardin d’Assainissement est sans doute la plus importante en termes d’entretien. Entre mars et octobre, une inspection visuelle mensuelle est recommandée pour évaluer l’état général de l’installation. Cette inspection permet de détecter la présence de mauvaises herbes qui pourraient s’installer et prendre le dessus sur les plantes essentielles au bon fonctionnement du système.

Le désherbage mensuel est une opération clé. Les mauvaises herbes, si elles ne sont pas contrôlées, risquent d’étouffer les plantes, perturbant ainsi l’équilibre du système. Équipé d’outils de jardinage simples, tels qu’un couteau à désherber ou une binette, l’arrachage des mauvaises herbes s’effectue facilement. Cette tâche, est indispensable pour s’assurer que le Jardin d’Assainissement prospère dès sa première année.

Entretien d’année en année

  • Désherbage

Après la première année, le désherbage reste une activité essentielle, bien que sa fréquence puisse être réduite. Chaque année, au début de la saison de croissance, généralement au printemps, un désherbage manuel doit être effectué. Cela permet de supprimer les mauvaises herbes avant qu’elles ne s’installent durablement. Certaines plantes indésirables, telles que le liseron et les plantes ligneuses, nécessitent une attention particulière. Ces dernières peuvent non seulement compromettre l’efficacité du filtre mais également altérer l’esthétique du jardin.

  • Faucardage

Le faucardage est une technique d’entretien qui consiste à couper les tiges et les feuilles fanées des végétaux. À la fin de l’hiver, cette opération est capitale pour préparer le jardin à la nouvelle saison de croissance. En coupant les parties fanées à environ 5-10 cm au-dessus de la surface des graviers, on stimule la croissance de nouvelles pousses. Un sécateur ou une cisaille est généralement utilisé pour cette tâche. Les végétaux coupés peuvent être récupérés pour être compostés ou utilisés en paillage au pied des arbres, contribuant ainsi à la durabilité écologique du jardin.

Entretien tous les 10 ans

  • Gestion des boues

Tous les dix ans environ, une attention particulière doit être accordée à la gestion des boues. Au fil du temps, des boues se forment à la surface du filtre planté, résultant de la décomposition des matières organiques traitées par le système. Ces boues doivent être retirées pour éviter qu’elles n’altèrent le fonctionnement du filtre.

Munissez-vous d’une griffe ou d’un râteau pour cette tâche. Les boues retirées ne doivent pas être considérées comme des déchets. Elles sont riches en nutriments et peuvent être déposées sur une plateforme de compostage. Une fois compostées, elles peuvent être réutilisées pour enrichir le sol, fermant ainsi le cycle de recyclage des matières organiques.

L’intervention des experts

Pour ceux qui préfèrent un accompagnement professionnel dans l’entretien de leur système de traitement des eaux, des experts Aquatiris sont disponibles pour offrir une gamme complète de conseils et de services. Ces services personnalisés peuvent inclure des contrats d’entretien flexibles, qui comportent non seulement des déplacements réguliers pour le contrôle du bon fonctionnement du système, mais aussi des activités essentielles telles que le faucardage des plantes ainsi que le désherbage pour assurer une performance optimale.

Selon les besoins spécifiques de votre dispositif et vos préférences personnelles, ces services professionnels peuvent être ajustés pour s’adapter à vos exigences. Les coûts associés à ces services, qui varient en fonction de la complexité du système et de la fréquence des visites, se situent généralement entre 100 et 300€ HT par an (moyenne constatée). Ce tarif garantit que votre système reste en parfait état tout en vous offrant la tranquillité d’esprit que procure un entretien régulier et professionnel.

Conclusion

L’entretien d’un Jardin d’Assainissement ne nécessite pas d’être un expert en jardinage. En combinant pratiques écologiques et esthétiques, ce dispositif offre une solution durable pour la gestion des eaux usées. Que vous ayez ou non la main verte, l’important est de suivre un plan d’entretien bien défini pour garantir le bon fonctionnement et la longévité de votre jardin. Avec un peu d’attention et éventuellement l’aide d’experts, votre Jardin d’Assainissement peut devenir un atout précieux pour votre espace extérieur, tout en contribuant à un environnement plus vert et plus durable.

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Tout comme les milliers de propriétaires déjà conquis, vous vous direz, vous aussi, que oui, la nature fait bien mieux les choses.

L’équivalent-habitant est une unité de mesure définie en France par l’article R2224-6 du Code général des collectivités territoriales. Pour équiper une maison avec un système d’assainissement non collectif, l’arrêté du 7 mars 2012 stipule la règle 1 EH (équivalent-habitant) = 1 PP (pièce principale). L’article R.111-1-1 définit une pièce principale comme étant une unité destinée au séjour ou au sommeil, excluant ainsi les pièces de service (cuisines, cabinets d’aisance, salles d’eau, etc.).

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